Une part artistique

7 péchés, c’est un voyage en sept tableaux rythmé par un grand peintre de la renaissance et une artiste contemporaine : Pierre Breughel et Amandine Urruty tissent le fil rouge de l’expo. Ils rendent compte chacun de leur époque. Breughel s’adresse au peuple et, pour ce faire, use de l’imagerie développée déjà au moyen-âge. Urruty s’en inspire et ajoute la touche XXIème, truffant ses oeuvres de références pop culture, inspirée également par ses livres d’enfance, les livres-images d’objets cachés, tels que la célèbre série débutée en 1987 Où est Charlie.

Une étude de la société

Le regard que portent chaque artiste sur les péchés permettent l’évocation des vices humains et leur compréhension par l’Homme selon l’époque. Les Sept péchés (capitaux) cités dans la religion catholique sont le fruit d’une longue évolution : au Vème siècle déjà, un courant monastique oriental évoque les principaux vices, qui, alors, sont au nombre de huit.

La peur des conséquences de nos mauvais comportements est illustrée par les visions infernales, les monstres et les diables, les fantômes, les corps maltraités, les personnages de fiction.

La religion ou la morale évoluent mais le sens du mal – parfois appelé « péché » – reste ancré dans l’Homme ancré ou non dans une religion quelle qu’elle soit.